| La communication sous toutes ses formes technologiques, devient sa première source de contact, avec la révolution du portable (on en abuse même; n’est-il pas courant de voir deux personnes ou plus se croiser, le portable collé contre l’oreille sans qu’elles se voient pour autant, effet comique) puis l’ordinateur aujourd’hui avec l’internet, voie royale pour surfer et communiquer avec le monde (donc avec les autres). Des pages web se créent à l’infini, à tel point que l’homme passe plus de temps devant son écran. Que reste-t-il du temps pour connaître les joies, les amours, le travail, les loisirs, ses soucis peut-être? Malgré toutes ses rencontres virtuelles, synthétisées, aseptisées, la solitude est omniprésente. L’homme se cache derrière cette boîte à la figure extra plate et se réfugie dans un monde virtuel et obsessionnel. Obsession virtuelle où l’esprit est plus fort que le corps, corps qui souffre de cette situation d’aseptisation moderne dans lequel il s’implique. Si l’internaute branché passe sa nuit à la recherche de la dernière information ou nouveauté pour son loisir, son plaisir, un autre, torturé peut-être, subit l’écran maudit dans le monde du travail pour sa survie. |
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Tableau L’homme se replit sur lui même devant l’écran qui devient son obsession et navigue à travers des réseaux pour obtenir des messages codés, puis décodés; sa solitude en sera-t-elle moins pesante et son existence plus sereine? Définition des codes: le haut-parleur pour la voix; le clavier pour les signes, la souris pour la commande; l’écran pour la vision; les fiches pour la sauvegarde. Les flèches en opposition pour le contact; les parenthèses symbole de la femme; l’horloge la rencontre; égal-plus le contact; A amour. Exemple d’une simple déclaration amoureuse codée entre deux sujets à distance |
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Corps et Obsession de la communication Texte de Marc ZUATE (2000) L’homme depuis la nuit des temps cherche la compagnie, trouver une tribu, besoin de l’autre, le contact, la rencontre, bref ne pas vivre seul. L’évolution le pousse à créer des outils pour élargir ses connaissances, ses rencontres, ses plaisirs. La finalité est que tout cela régit sa vie et les règles du jeu deviennent différentes. En est-il le prisonnier ou l’otage? |
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