THEMES ABORDES DE 1976 A 1999
Toute ma vie créative est la prise de conscience du pouvoir sur le social en tant qu’artiste; comment faire pour ne pas être dévoré par l’obligation d’une survie?
Pour vivre de mon art dans le monde du travail cela m’a entraîné dans plus de 34 entreprises et 24 métiers différents; ma recherche étant basée sur la confrontation entre le rêve de l’homme et son confort matériel, qui tendent à se mêler indistinctement à cause de notre soumission au commercial.
Notre rêve ne nous projette plus dans l’être, mais dans le paraître, dans le peut être. Nous renions tout ce qui est notre force propre, pour nous réfugier dans la possession, car nous la croyons capable de la remplacer, tout cela m’entraîna dans un combat de bien faire, en tenant le pinceau d’une main et l’outil dans l’autre.
Ma pensée et ma détermination, peut- être était:
L’usine me mange ou je mange l’usine.
C’était alors une prise de conscience, en créant:
MATIN BLEU et SOUFFLE BLEU 1972
Ainsi j’exploitais le lieu dans lequel je vivais et je le traduisais sur la toile, je retraçais l’usine et le monde ouvrier
SOLEIL ROUGE 1976-1977
Combat contre la consommation
SAISON VERTE 1978- 1979
Les voitures et les fleurs, paysages urbains
MACHINE ROSE 1979-1985
Confrontation du mot MACHINE couleur bleue froide, et rose élément tabou dans le monde ouvrier. J’ai représenté l’objet mécanique et son environnement , garage, atelier, chantier sur la toile rose.
FUITE-FUITE 1985-1986
Histoire tabous sur les plombiers
STOCKAGE IMAGERIE 1990-1995
Images répétitives, au pochoir, remplissant la toile, venant s’impliquer et s’imbriquer, l’image de l’homme et son équilibre dans la société
L’EMPREINTE DE L’IMAGE 1996-1999
Pochoir répété sur la toile donnant l’idée du papier peint ou du tissu, le chassis apparaît à travers la toile pour donner l’empreinte et devient motif lui-même; un petit paysage comme accroché complète l’ensemble. Ceci suggère une image intérieure et à la fois un intérieur imagé.
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